Une affaire judiciaire très médiatisée à Taïwan : La présence du procureur suscite la controverse
L'affaire Ko Hong-an et les fausses accusations présumées : Une plongée dans le système juridique taïwanais
<p>Les procédures judiciaires concernant la maire suspendue de la ville de Hsinchu, <strong>Ko Hong-an</strong>, et les allégations de plagiat concernant sa thèse de doctorat, ont pris un nouveau tournant. Suite à une contestation du professeur <strong>Chen Shih-fen</strong> concernant l'originalité de la thèse, <strong>Ko Hong-an</strong> a intenté une action en diffamation contre <strong>Chen Shih-fen</strong>, qui n'a pas abouti. Par la suite, <strong>Chen Shih-fen</strong> a déposé une contre-poursuite contre <strong>Ko Hong-an</strong> pour fausse accusation. Lors du jugement initial, le tribunal a estimé que la thèse de doctorat de <strong>Ko Hong-an</strong> contenait bien des cas de plagiat, entraînant une peine de prison de dix mois pour le chef de fausse accusation.</p>
<p>Pendant la phase préparatoire du procès devant la Haute Cour de Taiwan, la présence du procureur <strong>Lee Yu-shuang</strong> du Bureau du procureur de la Haute Cour de Taiwan a suscité des discussions publiques. Les médias ont qualifié cela d'événement "inhabituel". Cependant, le Bureau du procureur de la Haute Cour a précisé que l'article 330 du Code de procédure pénale permet aux procureurs d'assister aux affaires de poursuites auto-initiées et d'exprimer leurs opinions. La présence de <strong>Lee Yu-shuang</strong> faisait suite à une notification formelle du tribunal.</p>
<p>Selon la déclaration du Bureau du procureur de la Haute Cour, le tribunal est tenu de notifier aux procureurs les dates des procès dans les affaires de poursuites auto-initiées. Les procureurs, à leur tour, sont "autorisés" à assister et à donner leur point de vue. En l'espèce, le procureur <strong>Lee Yu-shuang</strong> est le procureur public affecté au juge Chen Szu-fan, qui préside l'affaire <strong>Ko Hong-an</strong>. La présence de <strong>Lee</strong> était basée sur une invitation officielle de la Haute Cour.</p>