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Les procureurs de Taïwan ont officiellement inculpé un capitaine de navire chinois d'avoir intentionnellement endommagé des câbles sous-marins au large de la côte, marquant une escalade significative dans le contexte des tensions croissantes avec la Chine. Cette action intervient après une recrudescence des dysfonctionnements des câbles, suscitant l'inquiétude des autorités.
L'accusé, identifié uniquement par son nom de famille, Wang (王), était le capitaine du Hong Tai 58 (宏泰58號), un navire immatriculé au Togo et dont l'équipage était composé de ressortissants chinois. Le bureau du procureur du district de Tainan allègue que Wang a violé la loi sur la gestion des télécommunications (電信管理法) en endommageant le câble.
Les autorités ont saisi le Hong Tai 58 après que des soupçons ont surgi selon lesquels le navire aurait jeté l'ancre près d'un câble sous-marin au large du sud-ouest de Taïwan, ce qui aurait entraîné son endommagement. Une photo de la page Facebook de la ministre du Conseil des affaires océaniques, Kuan Bi-ling, montre le personnel de la garde côtière embarquant sur le navire battant pavillon togolais pour une inspection.
L'Administration des gardes-côtes (CGA) a reçu un rapport de Chunghwa Telecom Co (中華電信) concernant la rupture du câble à fibre optique sous-marin Taïwan-Penghu n° 3, ce qui les a incités à monter à bord du navire et à détenir ses sept membres d'équipage chinois le 25 février.
Selon la CGA, le Hong Tai 58 se trouvait à proximité du câble depuis le 22 février.
Les procureurs affirment que Wang a ordonné à son équipage de jeter l'ancre à 5 milles nautiques (9,26 km) à l'ouest du district de Beimen (北門) de Tainan et de naviguer en zigzag autour du câble n° 3, indiquant une tentative de sabotage. De plus, la carte de navigation électronique du bateau montrait clairement l'emplacement de tous les câbles sous-marins dans les eaux taïwanaises, y compris le câble n° 3 endommagé.
Ce câble sous-marin particulier, essentiel pour les communications téléphoniques et à large bande, est situé dans une zone désignée par le gouvernement où l'ancrage est strictement interdit.
Wang a été placé en détention au secret, tandis que les membres de l'équipage attendent leur expulsion et n'ont pas été inculpés en raison du manque de preuves suffisantes. Il a nié tout acte répréhensible et a refusé de révéler l'identité de l'armateur, qui, selon les procureurs, pourrait lui avoir ordonné d'endommager le câble. Cela marque la première poursuite de Taïwan pour dommages causés à des câbles marins.
En vertu de la loi sur les télécommunications (article 72), quiconque est reconnu coupable de mettre en danger le fonctionnement normal d'un câble sous-marin encourt une peine d'emprisonnement d'au moins un an, pouvant aller jusqu'à sept ans, et une amende pouvant aller jusqu'à 10 millions de dollars taïwanais (305 764 $ US). Le tribunal de district de Tainan devrait entendre l'affaire.
Le Bureau des affaires de Taïwan en Chine n'a pas immédiatement répondu aux demandes de commentaires. Pékin a précédemment accusé Taïwan de "manipuler" l'affaire, affirmant que les accusations étaient formulées sans enquête appropriée.
Les dommages causés au câble sont survenus dans un contexte d'activité militaire accrue de la Chine autour de Taïwan, notamment des exercices militaires récemment menés.
Taïwan a signalé une augmentation notable des dysfonctionnements des câbles marins cette année, avec cinq cas contre trois au cours des deux années précédentes, selon le ministère des Affaires numériques.
La CGA a intensifié ses efforts pour protéger les câbles marins, notamment en surveillant une "liste noire" de près de 100 navires liés à la Chine, immatriculés dans des pays autres que ceux de leurs propriétaires, selon les autorités.
En janvier, Taïwan a exprimé des soupçons selon lesquels un navire lié à la Chine avait endommagé un câble sous-marin au large de sa côte nord, ce que le propriétaire du navire a nié.
Taïwan a constamment soulevé des préoccupations concernant les activités de "zone grise" de la Chine, qui visent à faire pression sur la nation sans recourir à une confrontation directe, comme en témoignent les survols de ballons et le dragage de sable.
Un autre navire lié à la Chine a été soupçonné d'avoir endommagé un autre câble cette année, ce qui a incité la marine et d'autres agences à redoubler d'efforts pour protéger les liaisons de communication sous-marines, qui sont essentielles pour la connectivité mondiale de Taïwan.
Taipei a souligné les similitudes entre sa situation et les dommages causés aux câbles sous-marins en mer Baltique à la suite de l'invasion de l'Ukraine par la Russie.
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