Taiwan renforce la sécurité : Le contrôle renforcé des fonctionnaires en ligne de mire

Le gouvernement renforce les procédures en cas de craintes d'espionnage, dans le but de protéger la sécurité nationale
Taiwan renforce la sécurité : Le contrôle renforcé des fonctionnaires en ligne de mire
<p><b>Taipei, Taïwan</b> – Le Premier ministre Cho Jung-tai (卓榮泰) a lancé une revue et un renforcement complets des procédures de contrôle de sécurité pour les fonctionnaires, signalant un changement significatif dans l'approche de Taïwan en matière de sécurité nationale. Cette initiative fait suite à des enquêtes sur d'éventuels actes d'espionnage impliquant de hauts fonctionnaires du gouvernement, soulignant la nécessité d'une vigilance accrue.</p> <p>La porte-parole du Cabinet, Michelle Lee (李慧芝), a annoncé que le Premier ministre Cho avait ordonné une réévaluation du système actuel de contrôle de sécurité, soulignant l'impératif de "prévenir l'infiltration par tous les moyens possibles par des forces étrangères hostiles." Cette directive souligne l'engagement de Taïwan à se prémunir contre les menaces potentielles.</p> <p>Le ministre sans portefeuille Ma Yung-chen (馬永成) a été chargé de formuler des mesures spécifiques pour améliorer le système de contrôle dans un délai de deux semaines. L'accent sera mis sur le renforcement des protocoles existants et la mise en œuvre de contrôles plus rigoureux.</p> <p>Actuellement, le contrôle de sécurité des fonctionnaires est régi par l'article 4 de la "Loi sur l'emploi des fonctionnaires" (公務人員任用法). Cette législation autorise les agences gouvernementales à effectuer des "contrôles spéciaux" des candidats à des postes impliquant des questions de sécurité nationale, en se concentrant sur le caractère et la loyauté. Cependant, des cas récents ont soulevé des inquiétudes quant à l'efficacité de ces procédures.</p> <p>Un cas de haut niveau concerne Ho Jen-chieh (何仁傑), un ancien assistant de Joseph Wu (吳釗燮), qui a été ministre des Affaires étrangères et chef du Conseil de sécurité nationale (CSN). Selon les rapports, Ho a subi une enquête de sécurité en 2016, mais aucun contrôle ultérieur n'a été effectué pendant ses huit années de service.</p> <p>Le directeur général de l'administration du personnel, Su Chun-jung (蘇俊榮), a suggéré que le gouvernement "pourrait envisager d'effectuer des contrôles de sécurité annuels à l'avenir" pour combler les lacunes. Le ministère des Affaires étrangères a déclaré que Ho avait reçu un "contrôle de sécurité régulier" lors de son entrée au ministère, mais n'était pas soumis à un "contrôle spécial" en vertu de la réglementation actuelle.</p> <p>La porte-parole Lee a également indiqué que le Cabinet examine le système actuel, qui base principalement les contrôles sur les titres de poste et le rang, plutôt que sur le niveau d'accès aux informations sensibles. C'est l'un des domaines clés que la revue abordera pour garantir un processus de contrôle plus robuste et efficace.</p>

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