Faciliter le chemin : La MAC de Taïwan offre une option d'affidavit à certains conjoints chinois

De nouvelles règles assouplissent les conditions de résidence à Taïwan pour les conjoints et les enfants chinois.
Faciliter le chemin : La MAC de Taïwan offre une option d'affidavit à certains conjoints chinois
<p><b>Taipei, Taïwan –</b> Le Conseil des Affaires Continentales (MAC) de Taïwan a annoncé des modifications aux exigences concernant la résidence des conjoints chinois et de leurs enfants, introduisant une option d'attestation au lieu de la preuve standard de renonciation à l'enregistrement du ménage chinois. Ce changement vise à faciliter le processus pour les personnes confrontées à des défis spécifiques.</p> <p>Selon Liang Wen-chieh (梁文傑), directeur adjoint et porte-parole du MAC, l'alternative sera accordée aux personnes confrontées à une "incapacité objective ou à des difficultés importantes" pour fournir la documentation requise. Cette approche respecte le principe de "l'administration selon la loi", comme l'a déclaré Liang.</p> <p>La nouvelle politique autorise les attestations au lieu de la documentation pour plusieurs groupes. Cela inclut les personnes qui pourraient être confrontées à des risques pour leur sécurité personnelle lorsqu'elles voyagent en Chine, comme celles persécutées pour des raisons politiques ou religieuses. Elle s'étend également à celles souffrant de problèmes de santé graves, notamment une maladie grave ou une mobilité réduite. En outre, les personnes qui ne se sont pas rendues en Chine depuis le 1er janvier 2015 sont également éligibles, avec la mise en garde que tout voyage futur en Chine peut toujours exiger la documentation standard.</p> <p>Un autre groupe éligible à l'option d'attestation comprend ceux qui sont retournés à Taïwan peu après leur naissance en Chine et affirment n'avoir jamais eu d'enregistrement de ménage là-bas, en attente de vérification par les autorités taïwanaises. Liang a noté que cette catégorie concerne souvent les enfants d'hommes d'affaires taïwanais en Chine.</p> <p>L'annonce intervient au milieu d'une controverse récente concernant les avis émis par l'Agence nationale de l'immigration (NIA) à certains conjoints chinois et à leurs enfants. Les avis leur demandaient de soumettre une preuve de renonciation à leur enregistrement de ménage chinois dans les trois mois, comme le stipule l'article 9-1 de la loi régissant les relations entre les habitants de la région de Taïwan et la région continentale.</p> <p>Chen Chieh-cheng (陳建成), directeur général adjoint de la NIA, a déclaré que la majorité des quelque 140 000 conjoints chinois ayant une "résidence d'établissement" à Taïwan ont déjà satisfait à l'exigence. Cependant, environ 12 000 ne l'ont pas encore fait et ont reçu une notification. Le défaut de fournir la preuve requise peut entraîner la révocation de la "résidence d'établissement" et potentiellement la perte de la citoyenneté taïwanaise pour ceux qui la détiennent déjà.</p> <p>L'annonce fait suite à une conférence de presse de législateurs du Kuomintang (KMT) qui ont exhorté les autorités à reconsidérer les mesures. La députée Weng Hsiao-ling (翁曉玲) a cité le mécontentement public généralisé, exhortant le gouvernement à tenir compte des difficultés rencontrées par les familles avec des conjoints chinois.</p> <p>Nadia Liu (劉千萍), présidente de la Taiwan Immigration Youth Alliance, a souligné les préoccupations concernant la mise en œuvre de la politique et son impact sur les immigrants, soulignant l'incertitude qu'elle crée.</p>

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