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L'évasion d'un criminel économique taïwanais : Examen du cas très médiatisé de Chung Wen-Chih

Une plongée en profondeur dans les défaillances juridiques et procédurales entourant la fuite de Chung Wen-Chih, et les implications pour le système judiciaire taïwanais.
L'évasion d'un criminel économique taïwanais : Examen du cas très médiatisé de Chung Wen-Chih<br>

L'affaire Chung Wen-Chih, ancien dirigeant de Lianyi Abalone, a fait sensation à Taïwan. Condamné pour manipulation boursière et profits illicites tirés de Depositary Receipts (TDR) à hauteur de 470 millions de dollars taïwanais, et condamné à une peine cumulée de 30 ans et 5 mois de prison, Chung Wen-Chih a disparu après avoir renoncé à une caution de 100 millions de dollars taïwanais.

Cette évasion spectaculaire a mis en lumière les faiblesses potentielles du système juridique. L'incapacité de la Haute Cour de Taïwan à étendre la surveillance technologique et sa dépendance à des "avis d'audience" au lieu de décisions formelles, empêchant les procureurs de faire appel, a suscité une controverse. La Haute Cour a lancé aujourd'hui une enquête du comité d'autodiscipline pour répondre à ces préoccupations.

Le second procès dans l'affaire Chung Wen-Chih s'est conclu en mai 2023, la Cour suprême ayant confirmé le verdict récemment le 12 décembre. Suite au jugement définitif, la nouvelle de la disparition de Chung Wen-Chih a fait surface. Son équipe juridique lors du troisième procès comprenait Wang Kuo-tung, Chen Hsien-yu et Hong Chang-hung. Wang est un ancien juge de la Haute Cour devenu avocat. Hong a également de l'expérience en tant que juge de la Cour suprême. Chen Hsien-yu, qui a également été membre de la Conférence sur la réforme judiciaire, est un avocat de premier plan. Notamment, Chen a également représenté Chu Kuo-jung, le fondateur du groupe Guobao, qui a pris la fuite après avoir renoncé à 517 millions de dollars taïwanais.



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